mardi 8 octobre 2013

Klaudia Kielholz (Annie Lloyd) J6


Je me cause toujours des problèmes en sortant ou entrant de mon appartement à midi à cause des enfants de l’école maternelle en face de l’entrée. Ils sortent pour déjeuner en débordant sur mon cote de la rue, et je panique en essayant de naviguer entre les tout petits enfants. Mais, aujourd’hui je les ai anticipés, et je me suis rentrée à 13h. La porte-cochère en fer forgé vert-foncé est encadré par des colonnes en pierre et se situe entre une carterie et une bijouterie. Le bâtiment a six étages et j’habite au deuxième. On trouve des volets à côté de chaque fenêtre  et des balcons en fer forgé noir. Quand j’entre l’arrière-cour pavée je dois seulement tourner à droite un peu pour accéder à l’ascenseur.  Je suis particulièrement reconnaissant pour mon  héritage somptueux après de longues routes en bicyclette, quand mes jambes veulent s’effondrer et la promesse d’un ascenseur est la seule chose qui me donne assez d’énergie pour retourner.

Après l’ouverture des portes, la brillance du soleil illumine mes grandes chambres ouvertes. Mes fenêtres me donnent de très belles vues du quartier et des arbres au loin.  La chambre la plus grande sert comme salon et salle-à-manger. Une table longue et en bois se trouve devant le mur en face des fenêtres. Au mur à droite des fenêtres, il y a un canapé et quelques chaises avec un tissu d’ameublement criard et inconfortable (ma grand-tante n’avait pas le meilleur goût). Le salon manque aussi une télé alors je rencontre des difficultés en essayant de regarder mes jeux télés. Je n’ai jamais connu ma grand-tante mais j’ai des sentiments qu’on aurait eu beaucoup de différences entre nous. Ma chambre est plus petite mais j’ai encore deux grandes fenêtres dont je ne me jamais lasse. Au lieu d’une tête de lit, une peinture large et abstraite est affichée en haut de mon lit. Ça manque de signature donc l’artiste reste anonyme. La chambre la plus petite est juste à l’autre côté du mur. Je dois faire des acrobatiques pour naviguer cette petite espace—d’innumérables boîtes y sont empaillées. Ce que ces boîtes contiennent, alors, j’essaye d’apprendre.

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