On arrive à mon appartement à 40, Rue Saint-André des Arts, Paris 75006.
La porte cochère est tout en boit avec l’impression d’une fluer de lis
magnifique. Mais mon Dieu, l’ouverture et la fermeture de la porte cochère constituent
une forme d'exercice comparable à grimper une montagne. Quand quelqu’un ferme
la porte en claquant, l’éclatement foudroyant ressemble à l'éruption d'un
volcan colossal ! À la droite de la
porte se trouve la sonnerie avec les noms de tous les locataires. La sonnerie est
une ancienne pièce d'équipement, avec des fissures et la moisissure sur les
coins, mais cela ne me dérange pas. Derrière la porte cochère vous observez
l’arrière-cour pavée et la boîte aux lettres. Mais, faites attention, si vous
souhaitez obtenir votre courrier, il faut que vous parliez avec le
concierge : Un vieil homme de 73 ans qui parle sans arrêt !
Pour aller à ma chambre au 5ème étage il faut que vous preniez
l’escalier en colimaçon, parce-que le monte-charge marche jusqu’au 4ème étage.
Le grincement du monte-charge est presque insupportable par moments, mais c’est
la vie. En arrivant au 5ème étage, vous allez être attaqué par l’odorat intense
des cigarettes. J’ai un voisin en particulier qui fume sans arrêt et ça me rend
fou ! Chaque fois que je hume l’odeur nauséabonde de la fumée des cigarettes,
j’ai du mal à respirer et à me concentrer cars il me force à me rappeler la
mort violente de mon grand-père bien-aimé à cause du cancer du poumon… Lorsque
vous entrez dans ma chambre, vous serez certainement surpris par la taille :
45m². Malgré la petite taille, l'appartement me plaît. J'ai une amie qui
travaille comme designer professionnelle et elle m'a aidé à décorer ma chambre.
La petite fenêtre est couverte avec des rideaux rouge foncé, connectés à une
tringle à rideaux en bois. Ensuite, vous pouvez examiner des détails sur des
poutres en bois de cèdre qui relâche toujours les odeurs de forêt comme si Paul Bunyon avait haché des arbres avec sa hache colossale dans ma chambre ! Au coin de la chambre, je
garde un petit poisson de combat japonais qui s’appelle Napoléon, en l'honneur
du grand général Napoléon Bonaparte qui est célèbre pour avoir dit « Point
n’est besoin de négocier avec les intellectuels, mieux vaut les abattre». Le
petit aquarium à poisson est décoré avec de beaux marbres bleu-vert. Lorsque le
soleil pénètre dans la fenêtre, les reflets du soleil font scintiller les
plantes vertes, illuminant tout l’appartement. Tous ceux qui visitent mon
appartement me demandent pourquoi je préfère ce poisson comme un animal
domestique au lieu d'un chien ou un chat. J'ai un faux motif que je leur offre
chaque fois, mais la vraie raison c'est qu'il me rappelle mon enfance à Bora
Bora. Tout le temps que nous avons passé à pêcher du poison à l’harpon…à
apprendre à retenir mon souffle sous l’eau en me concentrant sur la contraction
lente de mes poumons et sur l’échappement précise des boules de ma
bouche…L’expédition dangereuse avec l’espadon énorme et les requins qui nous
ont attaqués. La cuisine est presque inexistante: un tout petit frigo en acier
inoxydable, uniquement pour stocker de la bière, un four à micro-ondes, rempli
avec les minuscules miettes de mon dernier repas : La viande enrobée en
pâte feuilletée, et un évier la taille d'une pastèque au coin de la chambre. Je
n'ai pas encore eu le temps d'acheter un lit, donc pour le moment je dors sur
le canapé.
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