lundi 7 octobre 2013

R1 Gabrielle Floret (Emma Cohen) Corrigé



R1 : Un Portrait d’un Voisin (corrigé)


            Un dimanche au milieu de l'automne, j’ai pris une promenade à travers mon endroit préféré, le Jardin du Luxembourg. Le soleil brillait, mais l'air froid envoyait des frissons dans le dos. Mon chien Louis marchait avant en arrière sur le chemin reniflant les fleurs flétries. L'air était vif et rapide, et une brise rafraîchissante brossait mes cheveux en arrière hors de mes épaules. Le jardin était plus vide que d'habitude, sans doute à cause du temps froid. Je ne me dérangeais pas, parce que je préfère avoir tout le lieu pour moi.
            Tout en marchant devant la fontaine en face du palais, j'ai vu quelqu'un du coin de mon œil. Loin sur le chemin, il était une figure penchée sur un buisson de fleurs. Le chiffre lentement se redressa, et je tendis les yeux pour mieux voir. Elle avait un état de grâce à sa présence dans le jardin, et se tenait avec un air d'élégance. Même de loin, je pourrais dire qu'elle était impeccablement habillée, comme quelqu'un qui a passé sa vie entourée de la mode. Je mène Louis vers elle pour voir de plus près.
            La femme semblait autour de cinquante ans, mais vieilli gracieusement et paraissait encore jeune. Sa silhouette était mince, mais tout en courbes et féminine ainsi. Ses vêtements coûteux lui allait parfaitement, et était infroissable. Même de loin, je voyais que sa peau était lisse comme un riche chocolat au lait. La seule imperfection que je pouvais remarquer, c'était une petite cicatrice sur sa joue gauche, qui ressemble un peu à un croissant de lune. Ses cheveux gris sont parfaitement peignés et brillants, ce qui reflète la lumière du soleil d'après-midi. Elle sourit comme elle respire le parfum des fleurs, et les pauses dans un sourire. Ses dents sont blanc nacré et parfaitement droites, entourée de lèvres rouges luxuriantes. Elle doit avoir remarqué me tenir là, car elle se tourne vers moi et me regarde avec ses yeux perçants noisette, et ses sourcils arqués soulevés dans une expression de surprise.
            J'ouvre la bouche pour murmurer des excuses pour la regarder, mais je suis à court de mots. Il y a quelque chose au sujet de ses caractéristiques les plus frappantes qui me rappelle quelqu'un que je connaissais une fois. La femme de mystère continuait à me regarder, mais j'ai été arrêté en place comme si mes pieds étaient devenus collés au sol. Louis commence à tirer sur la laisse, parce qu'il est devenu fatigué de tourner en rond, en reniflant sa queue. Je repris mes esprits et j'ai couru après la femme, traînant Louis retourner à mon appartement.

            Quand je suis rentrée, j'ai senti une traction vers un vieil album que ma mère avait une fois mis ensemble, de ses croquis et dessins portés par les modèles. Mon père avait aimé la photographie comme un passe-temps, et il souvent aidait ma mère en prenant des photos de mannequins portant ses projets les plus avancés. Comme je feuilletais les pages en lambeaux, je me suis senti triste comme je le faisais souvent quand je pensais à mes parents. Une des photos a attiré mon attention, car il y avait une beauté jeune et mince, qui me fixait. Même si vingt ans s'étaient écoulés depuis, ses yeux noisette et la peau de chocolatée ne pouvaient pas être confondues.

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