mardi 29 octobre 2013

J8-Mélanie Baudin (Lauren Esrig)



       L’obscurité de la nuit m’a étouffé. Les feuilles attachés aux arbres dehors mes fenêtres étaient des monstres qui m’ont menacé. Je bouge à gauche et à droite dans mon lit en essayant de m’endormir, mais mes efforts pour attraper un peu de sommeil était futile. À trois heures du matin, mon petit bataille interne était abandonner et j’ai décidé de faire une promenade autour du quartier pour me calmer. Le silence complète dans les couloirs et dans l’escalier en colimaçon m’a suivi jusqu’à-ce que le concierge a interrompu mes pensées nocturnes. 
  - <<Mademoiselle Baudin,” dit le concierge avec une calme curieuse, “pourquoi flânez vous autour de l’immeuble à cette heure.
  -C’est l’insomnie Monsieur, je voulais me balader un peu pour que je puisse avoir de l’énergie pour le travail demain. 
-Ah, je comprends. 
-Désolé pour vous embêter, je sais que c’est bizarre d’être réveillé à trois heures du matin. C’est probablement une rareté de voire une de vos locataires si tôt!
-En fait non. Hier soir M. Marc Pieds-Guimauves a rencontré trois grandes hommes cachés dans des longs manteaux noirs au milieu de la nuit, près de la porte cochère.>>
Il m’a expliqué que ce groupe d’hommes mystérieux et inquiétant avaient donné une mallette lourd à Monsieur Pieds-Guimauves. Quand je lui ai demandé s’il avaient pu discerner leurs visages, il m’a répondu qu’ils avaient porté les masques pour les couvrir. Il m’a confié aussi que Marc avait eu l’air terrifié quand il était retourné dans l’immeuble avec sa mallette noir.  

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