mardi 22 octobre 2013

R2 Séraphine Delanoue (Jordan Bradley)


R2 L’appartement
            Quand Christophe m’a demandé en mariage, il m’a encouragé à vendre mon appartement. Je passais beaucoup de temps chez il, « tu ne le dois pas, » il a dit. Christophe a détesté mon petit appartement d’une pièce. Il n’a pas passé plus que quatre ou cinq soirs chez moi. Ça lui fait sentir pauvre. Mais je ne l’ai jamais vendu. Mon studio est le seul endroit qui avait toujours été le mien.
            J’habite au sixième étage de 40 Rue Saint-André des Art, près de la Seine, dans l’ouest de la ville. La rue étroite est toujours grouillée de monde, le ronflement de la circulation est constant. Se baladant vers la rue, on se trouve la porte cochère turquoise, niché parmi un magasin de touriste et une herboristerie. Bordé par deux colonnes corinthiennes, le métal lourd de la porte avec les designs ronds ornés sépare le public du privé. Cette porte est la plus élaborée aspect de mon appartement, une façade de l’intérieur.  
            La porte cochère ouvre au grand escalier en colimaçon dans un hall d’entrée. Les pas gris de marbre sont en contrebas où les années des pieds avaient marché. De bas d’escalier, la main courante de fer noir semble à tournoyer sans arrête. Au sommet la porte de mon appartement, marron décolore avec la peint s’écaille. Pour l’ouvrir on doit frétiller la clé à mi-chemin dans la serrure ternie. La porte s’ouvrir violemment avec un grincement rapide.
            Un lit modeste au coin opposé la porte est le premier aspect de mon studio qu’on aperçoit quand la porte ouvre. Malgré sa petitesse, il remplit la majorité de la salle - mon appartement est la même taille d’une penderie chez Christophe. La couette décorée avec les fleurs rouges est bottée au pied du lit. À gauche du lit, se trouve l’antique armoire de chêne que ma tante m’a donné quand j’ai emménagé. Les deux tiroirs au pied sont tirés ouverts avec les vêtements qui les débordent. Plus de vêtements, des livres, des assiettes sales sont éparpillés. La petite table au cœur de la salle que j’utilise comme un bureau est enterré sous tas des journaux, des bougies, et des verres à moitie plein de l’eau. Dans l’évier minuscule, une montagne des vaisselles est assise en équilibre instable, qui pue faiblement d’ordures. À droite de l’évier il y a une douche avec les carreaux blancs tachés qui est plus infime pour l’homme moyen. La toilette est séparée et à peu près la même taille de mon armoire. 
Dans un recoin en face du lit, une seule fenêtre a vue de la rue active. C’est dans ce recoin que je créais mon espace de travail. Là, un banc et chevalet en bois posent à côté de la fenêtre, attendant être utilisé. Au pied du chevalet, couvert de cire dur, se trouve un petit chalumeau portatif. Adossant contre le mur de couleur crème, des étagères contiennent des centaines bougies, nouvelles et vieux, tous fait à la main. Au-dessous les étagères des matériels d’art varié sont parsemées sur le sol. À côté d’un seau des brosses se trouvent beaucoup des tubes serrés des peints d’huile, une boîte des aquarelles, et des fusains. Les allumettes épuisées sont se disperser partout.
Malgré l’exiguïté du studio, ce coin est mon espace favorite. L’odeur réconfortante de la fumée s’exhale dans tout l’espace. Et quand le soleil se couche une lueur orange brûlée se remplit le studio. Je fais tous mes œuvres dans l’atmosphère créative de ce recoin. Je sais que si j’ai un vrai emploi, je n’ai pas besoin d’habiter dans un immeuble si minuscule. Mais je n’habit pas par ici parce que je le dois, j’habit ici parce que je l’aime. 

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