jeudi 10 octobre 2013

R1 Séraphine Delanoue (Jordan Bradley) corrigé


R1 Un Voisin Corrigé
            Je suis à coté d’une maison. Il faisait chaud et noir, la maison est lumineuse et couverte dans des ombres. Un homme élongé portant tous noir avance de la maison. Il balaye du regard le site jusqu’à qu’il me voit. Quand ses yeux me calent, je sens un frisson froid en haut de ma colonne vertébrale. Et puis, je me réveille.
            Ce rêve se répète fréquemment. Tout le temps c’est le même lieu mais chaque fois, il y a un nouvel homme. Normalement, je ne le connais pas, mais cet homme est mon voisin. Jean-Luc habitait à cinq portes de moi, dans le même couloir. Je le vois souvent quand je passe en chemin à la salle. Il sent toujours de l’alcool et des cigarettes. Portant un t-shirt noir, un jean bleu foncé, et des bottes de daim, il marche avec sa tête baissée, comme une belle rose mourante. Ses vêtements sont toujours noirs mais avec des qualités chères et fines. Son style est chic et aisé, mais il est clair que c’est une façade bien crée.
Cet homme n’est pas très amiable ou gentil. Il ni me sourit ni me ne dit « bonjour ». Il semble qu’il préfère prendre sur lui-même, mais à beaucoup d’occasions j’ai regardé les femmes quitter son appartement très tôt au matin. Je n’ai jamais vu la même femme deux fois. Au début, il semble que l’arrogance de Jean-Luc soit le seul testament à son caractère. Il ne me l’a jamais dit, et j’ai supposé que c’était à cause de son égoïsme. Mais, je suis certain qu’il soit quelque chose de Jean-Luc que je ne comprends pas. Il est un mystère. 
            La semaine dernière, après un jour très long au café, j’ai décidé d’aller au restaurant. J’ai voulu aller à l’endroit où je ne suis jamais allée, donc j’ai choisi un restaurant de cuisine fusion américaine-méditerranée qui s’appelle « Echapper ». Quand je suis entrée dans le restaurant, j’ai frappée immédiatement par les couleurs extensives qui étaient incorporées. Il y avait beaucoup de mosaïques vives et élaborées avec une atmosphère gaie mais sophistiquée à la même fois. Le parfum frais de blé imprégnait l’air.
            L’hôte m’a reçu et le serveur m’a amené à une petite table dans un coin du restaurant. « Est-ce que je peux amener quelque chose à boire, Mademoiselle ? »
            « Oui, je voudrais ta bière favorite», j’ai dit. Le serveur a disparu, et un moment plus tard, Jean-Luc était à ma table avec un demi. Choqué par son apparence, je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder fixement. Son physique costaud et solide semblait remplir la salle. Comme une vivante statue de Renaissance, il était devant moi, ses traits élongés et puissants. J’ai remarqué son nez Grec qui définissait son visage fort. Mais contrairement à une statue de marbre, la peau de Jean-Luc avait le teint olive et les cheveux noirs jais.  Ses yeux captivants, une couleur éblouissante de vert pur illuminaient son regard. C’était la première fois que je l’ai vu confident et impressionnant.
            « Bonjour Séra, je ne t’ai jamais vue à « Echapper » », Jean-Luc m’a dit avec un petit sourire contraire à son expression maussade qu’il porte normalement.
            «J’ai décidé d’essayer quelque chose nouveau, » j’ai dit, un peu stupéfaite de sa présence.
            « Et qu’est-ce que tu penses ? » Il y avait un soupçon d’allure dans sa voix douce.
            « C’est magnifique. Es-ce que c’est le tien ? »
            « Oui, c’est ma joie et ma fierté. Je suis content de le partager avec toi. » Et avec ça, il est parti avant que je puisse répondre.
Dès lors, à chaque fois que je le voise, Jean-Luc me donne un demi sourire, mais il ne dit pas de mot. Les femmes partent toujours de son appartement très tôt tous les jours, il sent toujours de la bière, et il est toujours ténébreux, mais ça sourire me dit qu’il soit plus qu’il n’y paraît de Jean-Luc.

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