jeudi 3 octobre 2013

R1: Geneviève Dubois (Michelle Seo) - Corrigé

Geneviève Dubois
Michelle (Te Won) Seo
FREN 300 14h00
R1 : Portrait d’une voisine - Corrigé
             Dans l’appartement où j’habite, il y a une voisine qui aime les plantes et les fleurs autant que moi : elle s’appelle Morelle Duchamp. J’ai une serre improvisée dans la terrasse de mon appartement parce que j’habite au deuxième étage, mais son appartement est situé au rez-du-chaussée, qui signifie qu’elle a un petit peu de terre devant pour faire du jardinage. Elle se réveille tôt chaque matin, avec le soleil, pour nettoyer son jardin avant d’aller à la boutique de fleuriste où elle travaille.
             Elle semble à une rose vivante. Sa peau translucide rayonne sous la lumière du soleil ; elle accueille la chaleur comme un tournesol. Ses joues ressemblent au velours, comme des pétales douces et tendres. Sa silhouette mince et élancée ressemble à une tige svelte. Ses yeux ont la couleur d’un champ herbeux au début d’ été, et ils scintillent doucement quand elle regarde les plantes dans son jardin. Quand elle sourit, il semble que toutes les créatures s’arrêtent pour l’admirer. La délicatesse de ses petites dents blanches fait rappeler un bouquet d’anthères. Son petit nez, ses yeux en amande, et son visage ovale, ils mélangent pour créer un air d’innocence et de jeunesse, comme un enfant ou un ange.
Elle est vêtue généralement aux robes légères et fluides qui soulignent la grâce de ses formes. Ses robes semblent aux pétales d’une rose quand elle tourbillonne, ou même quand elle se promène dans son jardin. Elle a l’air d’une enchanteresse qui peut faire pousser des semis avec un mouvement rapide de son poignet mince ou avec un pas de ses pieds nus. Le jardinage, c’est comme la magie ; on fait apparaître quelque chose splendide et vivant d’une petite graine qui est plus petite que l’ongle d’un petit doigt.
             Cependant, bien qu’elle soit exquise, il y a un air mélancholique autour d’elle. Il y a sept ans que ses parents sont morts d’un incendie. Elle avait fait un somme dehors (dans le jardin chez elle, en ce temps-là) quand un chat a fait tomber une bougie brûlante. Ses parents étaient mes camarades de classe ; nous avons étudié la botanique ensemble quand nous étions à l’université. Même si je n’ai jamais parlé avec eux, je les ai vus toujours aux cours, et ils avaient semblé toujours très heureux. La mort de ses parents l’a faite souffrir beaucoup ; encore aujourd’hui, il y a une ombre triste dans son sourire. Quoiqu’elle ne me connaisse pas bien, j’aime laisser des petits paquets de graine de belles fleurs pour elle.
             Morelle est presque toujours dehors, sauf quand elle dort ou travaille. Elle travaille dans son jardin, bien sûr, mais elle a un emploi officiel aussi à une boutique de fleuriste. Elle disait toujours, « la boutique est le seul endroit dans le monde où je peux être complètement confortable sous un toit. » C’est parce qu’elle sent que la boutique de fleuriste est une continuation du dehors. J’ai visité la boutique à plusieurs reprises et je pensais qu’elle est très belle, d’une manière un peu sauvage ; il y a un beau désordre. Le vert sauge des murs fait rappeler des vastes champs. Les nombreuses plantes débordent la salle. La boutique est ma forêt magique, où des plantes exotiques et étranges me parlent dans leur langue secrète.

             Quand elle ne fait pas du jardinage, elle aime lire les livres. Elle lit toujours dans son jardin. Elle aime beaucoup de types d’histoires : des histoires des héros, des romans policiers, et des histoires d’amour. Elle aime la poésie aussi, particulièrement la poésie de Baudelaire. Quelquefois, elle raconte des histoires à ses plantes avec sa voix mélodieuse. Elle prend toujours un livre quand elle prend le bus pour aller au travail. Son livre favori est un dictionnaire botanique de son père, qu’il lui a lu juste avant l’incendie. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire