mardi 1 octobre 2013

J5 Séraphine Delanoue (Jordan Bradley)



Description du Quartier
            Après la mort de mes parents, j’ai déménagé à Paris d’habiter avec ma tante. Elle habitait dans le douzième arrondissement, dans un petit appartement près de la Seine. J’avais une salle de moi-même et le soir, avec mon lit à cote de la fenêtre, j’entendais la Seine. Le son était consolant, et bientôt j’en ai besoin pour s’endormir. Le fracas des vagues à Nice me manque beaucoup, mais j’ai appris à chérir la rivière et le reste du quartier aussi.
            Dans les premiers mois avec ma tante, j’ai détesté tout de la ville. J’ai trouvé le temps d’hiver maussade et oppressif et le paysage grise et désolé. Les rues étaient chaotiques et tout le monde était à la hâte. La circulation du Paris-Gare m’était énervée. Je sentais piégée dans un torrent d’activité constante, quand mon monde avait juste arrêté. Le mouvement de la ville et la contradictoire immobilité dans ma tête étaient troublants avant qu’un jour j’aie trouvé une photo dans l’appartement de ma tante. C’était de ma mère, regardant pensivement par la fenêtre à la Seine.  Puis, quand j’ai réfléchi d’elle, je l’ai imaginé par la Seine.
            Depuis cet instant, j’ai trouve ma mère partout. Elle était dans les jardins, parmi les fleurs de Bois de Vincennes, elle était le patron au café, un lecteur par la rivière.  Je pouvais la imaginer, balader la rue du faubourg St Antoine et esquissant l’architecture d’Haussmann. Avec le souvenir de ma mère, le douzième arrondissement était devenu vivant. Le printemps coloriait la ville avec une essence gaie. Ma mère et Paris m’ont causé d’aimer encore le mouvement de vie. 

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