mardi 8 octobre 2013

J6: Julie Simon (Yvette Chua)

Yvette Marie E. Chua                                    French 300: J6                                              Nathalie Burle


Dés que j’ai discerné le déclic de la serrure,  mes épaules poussent la porte cochère ouvrir bruyamment. Cette ancienne porte verte en fer forgé s’ouvre sur l’arrière-cour pavée où la boîte aux lettres métallique est située. Normalement, l’arrière-cour accueillant est peuplée avec les locataires qui aiment se promener parmi les pots de fleurs fraîches. Quand on lève ses yeux, on remarque tous les étages de cet ancien immeuble blanc : les balcons en fer au coin de la première et la deuxième étages, les cinq rangées de fenêtres avec des volets en bois ouverts,  et les petits chambres de bonnes. À droite de l’arrière-cour, on trouve l’escalier rouge en colimaçon qui me donne des cauchemars. Après avoir monté cet escalier interminable chaque jour, je me sens comme Raiponce sur son chemin à son tour de morosité.
Tout seule, j’habite dans un petit appartement au cinquième étage. Ma porte rouge en bois donne l’air d’un espace vibrant, mais en réalité c’est le contraire ; mon appartement est aussi banal que le cours de M. Martin. Le vieux parquet grince à chaque pas. Comme l’extérieur d’immeuble, les murs en bois de mon appartement sont peints en blanc, mais à cause de la vieillesse, ils sont transformés en un gris moulé dégoûtant. De plus, l'absence de fenêtres n'aide pas l'ambiance morose ; en fait, une seule porte-fenêtre illumine la kitchenette et le salon en face d’elle. Mais ce n’est pas grave parce que ce coin est si petit que personne ne veut passer du temps ici. Cependant, sans une famille ou un ami que je veux inviter, je ne peux pas me plaindre.

D’une certaine façon, même si je n’aime pas l’admettre, cet appartement me représente ; coloré à la surface, mais tout vide en réalité.

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