Yvette Marie E.
Chua French
300 J8 Nathalie Burle
Ses
mots me donnent le vertige. Le bourdonnement dans mes oreilles m’affaiblit et je
peux à peine rester debout.
Je demande
au concierge : « Pardon, qu’avez-vous dit son nom ?
- Je crois
qu’elle s’appelle Claudine. Claudine Simon. »
Regardant fixement à ses yeux bleus en amande,
je cherche un soupçon de farce cruelle. Il m'a juste dit qu'une femme qui
s'appelle Claudine Simon a rendu visiter à Mme Dubois la veille. Une femme qui
partage le même nom que ma mère morte. C’est impossible.
Avec une
voix tremblante, je lui demande : « Qu'est-ce qu'elle ressemble? Décrivez-elle
pour moi s'il vous plaît.
- Eh bien, l'obscurité
m'a empêché de discerner son visage. Elle rôdait autour de la porte cochère quand
je me suis approché d'elle à minuit. Se cachant sous une veste à capuche, elle avait
l’air d’une femme fatale classique. C’est-à-dire que même si l’obscurité
l’entourait, ses yeux perçants m’ont enchantés. Et ses cheveux –
-
Étaient-ils blonds et ondulés comme les miens? Et la couler de ses yeux –
étaient-ils verts ?
- Exactement !
Ah bon, donc vous connaissez la femme dont j’ai parle? C'est bien ce que je
pensais! Ce n'était pas une coïncidence que tous deux partagent le même nom de
famille. »
Oui, ce
n'était pas une coïncidence parce que cette femme est ma mère – ma mère que je
croyais être morte depuis deux ans. Le concierge m'a demandé pourquoi cette
femme a rendu visiter à Mme Dubois et pas moi. C'est la question que je
voudrais me poser.
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