mardi 29 octobre 2013

Masako Delaroche (Huichao Han) J8


Huichao Han
FREN 300 J8: La concierge dévoile des secrets sur les locataires
10/27/2013
Toc toc toc. La tranquillité de mon après-midi était brisée par des coups de frappement précipités à la porte. Examinant de l’ɶuil de bɶuf, j’ai discerné la figure la plus indésirable dans cet appartement. La porte s’ouvrant avec réticence, la concierge m’a saluée avec un sourire affecté.
« Votre paquet, Mademoiselle.» a dit la concierge en me passant un carton minutieusement enveloppé avec des journaux périmés et des scotchs.
« Merci beaucoup, Madame. Mais ce n’est pas la peine de me le donner en personne. La prochaine fois, vous n’avez qu’à le jeter dans la boîte aux lettres...
- Oui, je comprends. Mais celui-ci est trop gros pour la boîte. D’ailleurs, il est si lourd...qui est-ce qui vous l’a envoyé? C’est très bien emballé, n’est-ce pas?
- C’est ma mère. Elle a l’habitude d’empaqueter des colis avec de vieux papiers.»
Sans exprimer aucun désir de partir, elle m’a demandé soucieusement si je m’étais habituée à la vie à Paris, et si j’avais fait la connaissance avec tous les voisins. Elle m’a même promis que je pourrais me renseigner auprès d’elle si j’avais aucun problème dans la vie. Quand je pensais à terminer cette conversation ennuyeuse le plus vite possible, des pas de charge retentissant du côté de l’escalier nous ont attiré l’attention. J’ai attrapé la figure de Julie, la fille qui habitait dans une maison de bonne au cinquième étage, passer comme un bolide devant nous en marche rapide. Elle avait un air pressé et angoissé, ce qui ne lui convenait pas du tout, parce qu’elle me faisait toujours une impression souriante et énergique.
« Vous connaissez cette demoiselle? Elle semble avoir un caractère insouciant, mais elle n’est pas aussi simple que vous pensez...» la concierge a commencé son commérage d’une manière mystérieuse. Elle a mentionné que Julie menait une vie solitaire depuis la mort de ses parents dans un accident d’avion. Mais selon certaines rumeurs, au lieu d’un hasard malheureux, c’était une action préméditée, et l’on a présumé que Julie était en train d’enquêter sur cette affaire. Cela m’a rappelé que je l’avais aperҫue plusieurs fois la semaine précédente s’entretenir à voix basse dans la cour avec un homme inconnu vêtu comme un commissaire dans les romans.
Il paraissait que les potins n’étaient pas toujours sans fondement. En tout cas, je ne devais pas me mêler des affaires d’autrui. En empêchant la concierge de bavarder sans arrêt, je l’ai interrompue avec politesse, et me réjouissais de la paix précieuse, sans aucun intérêt aux secrets de ma voisine.

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