Yvette Marie E. Chua French 300: J2 Corrigé Nathalie Burle
Je me promenais dans la rue Saint-Guillaume
quand Cécile, la grand-mère que j’ai aidée hier, m’a appelé « Jolie
Julie ! ». Cécile a tenu mon visage et m'a remerciée pour ma
gentillesse. Comme elle partait, j’ai réfléchi au nom dont elle a décidé de
m’appeler : Jolie Julie. C’est un nom que j’ai toujours entendu mais que j’ai
toujours trouvé déroutant ; Qu’est-ce que la beauté ?
J’aime dessiner des portraits,
mais je n’ai jamais pensé à mes propres caractéristiques. Je me regarde dans le
miroir et je vois une silhouette élancée : un cou et un visage allongés
qui sont enveloppés par mes longs cheveux blonds. Comme ma mère qui est morte,
mes cheveux ondulés semblent danser sous le soleil. Grace à eux, je peux cacher
mes lunettes épaisses qui agrandissent mes yeux. Mes yeux bleus sont déjà
globuleux et je crains quelquefois que mes lunettes me fassent ressembler au
Professeur Trelawney. Je ne sais pas comment mon petit nez retroussé soutient
mes lunettes lourdes ; c’est un miracle, je pense. Mais la plupart du
temps, j’aime mes lunettes parce qu’ils me permettent de voir le monde
clairement ; pas juste visuellement, ils me rendent compte que tout est
une question de perspective. C’est pourquoi d’autres m’ont dit que je vois la
vie en rose.
Peut-être que c’est la beauté.
Ma silhouette, mes cheveux, et mon visage – tout ça ne signifie rien ;
c’est mon cœur qui met en valeur mes particularités physiques qui sont donnés
par le Dieu. En disant
juste des mots gentils, mes lèvres rubis se détendent instantanément à un
sourire vif. En remarquant la bienveillance de tous les gens, mes yeux de biche
deviennent pétillants et rieurs. Je trouve la beauté dans d’autres personnes et
ils la trouvent dans moi ; à
mon avis, c’est le plus beau de tous.
Je
continue à marcher dans la rue, en m’arrêtant de temps en temps pour observer
les visages familiers autour de moi. Pour
une fois, je suis complètement heureuse avec mon surnom.
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