dimanche 22 septembre 2013

Klaudia Kielholz (Annie Lloyd) J3 Corrigé

Il faisait très frais ce soir-là. J’avais douze ans ; mon anniversaire était la semaine avant. J’avais juste passé plusieurs heures dans un parc à peu près 2 kilomètres de ma maison. J’ai lu sous un arbre pendant tout ce temps, donc le moment du coucher du soleil m’a signifié de retourner chez moi. Je marchais sous la lumière des lampadaires quand tout d’un coup j’ai entendu un grognement grave. Comme j’avais douze ans je me prenais pour une navigatrice intrépide. Mais, vraiment—surprise, surprise—ce son m’a frappé avec la peur. J’ai accéléré mes pas et concentré seulement sur ma route à travers mon quartier. J’ai commencé à oublier le son menaçant et je me pensais en sécurité. Comme j’avais tort.
Environs cinq minutes plus tard j’ai entendu le grognement une deuxième fois. Cette fois-ci ça a duré plus longtemps et a développé un ton de plus en plus violent. J’ai tourné ma tête et mes yeux ont atterri sur les globules jaunes d’un chien énorme. Ses cheveux noirs, sourds à cause de la boue, saillissaient de son corps dans toutes les directions. Sa bouche semblait définitivement semi-ouverte. Ma tête s’est retournée brusquement et j’ai commencé à courir et ce mouvement est devenu une invitation pour que le chien me suive. Entre les sons de mes pas lourds j’ai pu entendre les bonds de ses jambes et la salive de sa bouche. Je n’ai jamais couru aussi vite mais il restait toujours une mètre en arrière. J’avais peur pour ma vie.  « J’ai seulement douze ans ! » j’ai prié Dieu avec qui je n’avais aucune relation, « s’il vous plaît laissez-moi vivre ! » J’ai tourné le coin de ma rue en gagnant quelques mètres sur le chien. Dans ce créneau j’ai pu entrer dans ma maison, en haletant, en suant, et en remerciant ma chance.

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