jeudi 19 septembre 2013

Séraphine Delanoue (Jordan Bradley) J3 corrigé


J3 Le Souvenir corrigé
Le soulagement afflue sur mon corps quand l’horloge sonne trois heures. Mon roulement est finalement fini. Le travail ce matin au café était insoutenable. Je ne peux pas arrêter de penser d’une nouvelle idée pour une œuvre. Dans ma tête il y a un visage qui me regarde fixement. Les doux yeux bruns me caresse et ils me font trembler. Je dois les rendre sur une toile immédiatement.
La dernière année, ses yeux étaient mon monde. Ils appartenaient à mon fiancé. Actuellement mon ex-fiancé. Nous nous sommes rencontrés il y a trois années devant le Louvre. C’était un jour d’automne très venteux, et un coup de vent aussi fort qu’un des poumons de Zéphyr a déroulé mon écharpe. L’étoffe crème a fouetté à travers le ciel et j’ai pensé qu’il a été perdu. Mais soudainement un grand homme a couru à coté de moi avec l’écharpe dans sa main. Il l’a glissée autour du cou. « Parfait, » il m’a dit. Cet jour là, ses yeux brillaient si éclairés qu’ils m’ont rempli avec une chaleur que je n’aurais pas senti pendant des années. C’était comme si il a commencé un feu grave dans mon cœur. Je n’oublierai jamais cette sensation.
J’espère que, quand je pense à Christophe, je peux oublier cette chaleur. Si je peux me rappeler seulement le désespoir et le vide qui devenaient un élément constant de notre rapport, il serait plus facile de croire à lui avec répugnance ou peut-être encore indifférence. Quelques fois, je veux le haïr. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas haïr quelqu’un qui a fait luire ma vie, qui a fait chatoyer mes rêves. Christophe a brûlé mon cœur. La marque il m’a laissé ne me quittera jamais.
Le souvenir de lui a commencé inquiéter ma paix fragile. Si je ne retourne pas rapidement à mon immeuble et déplace ses yeux de ma tête à une toile, cette façade de quiétude va voler en éclats, et je devrai remonter encore les pièces de ma vie.

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