Je me souviens du jour comme il était hier. C’était l’an 1983. Je suis
entrée dans la maison âprès avoir fait du shopping avec une amie. J’ai regardé
l’horloge sur le mur pour vérifier l’heure et il était seize heures et demie. Il
fallait que je me dépêche pour que je puisse préparer le dîner avant le retour
de mon mari, Pierre. Avant qu’il soit parti le matin pour aller au travail, il
m’a demandé de faire du coq au vin, mais je n’aurais pas eu le temps d’en faire
à cette heure là.
J’ai mis mes sacs et mon manteau dans la chambre
avant d’accélérer vers la cuisine. J’ai examiné le contenu du réfrigérateur
avant de sortir du steak que j’ai décidé de faire au lieu du coq au vin. Une
fois que la viande était sur la cuisinière, j’ai mis ma chanson préférée sur le
tourne-disque—« Non, je ne regrette rien » d’Edith Piaf. Pendant que
le bœuf était en train de cuire, j’ai fais des légumes et j’ai ouvert une
bouteille de vin, tout en dansant et chantant.
J’étais tellement investie dans la musique que je
n’ai pas entendu mon mari entrer dans la cuisine. Il était grand et costaud
avec des cheveux brun foncé comme ses yeux. Il était vêtu d’un costume noir et
il avait son blouson de médecin sur
son avant-bras. Il me regardait avec un air épuisé. Je lui ai dit que je
faisais du steak et que c’était presque fini. J’ai commencé à verser un verre
de vin pour lui quand il s’approchait de moi. Il m’a dit qu’il voulait du coq
au vin et je lui ai dit que je suis rentrée assez tard et que je n’avais pas assez
du temps pour en faire. Il me regardait dans les yeux sans rien dire. Tout d’un
coup, il m’a donnée un coup sur ma joue gauche. Je suis tombée par terre en
saisissant ma joue qui avait commencé à saigner. Je me suis mise à pleurer.
Pierre est resté là pendant quelques minutes avec un regard renfrogné avant de
tourner et quitter la maison.
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