Geneviève Dubois
Michelle (Te Won) Seo
FREN 300 14h00
R1 : Portrait d’une voisine
Dans l’appartement où j’habite,
il y a une voisine qui aime les plantes et les fleurs autant que moi : elle
s’appelle Morelle Duchamp. J’ai une serre
improvisée dans la terrasse de mon appartement parce que j’habite
au deuxième étage, mais son appartement est situé au
rez-du-chaussée, qui signifie qu’elle a un petit peu de terre devant pour faire
du jardinage. Elle se réveille tôt chaque matin, avec le soleil, pour nettoyer
son jardin avant d’aller à la boutique de fleuriste où elle travaille.
Elle semble une rose
vivante. Sa peau translucide rayonne sous la lumière du soleil ; elle accueille la chaleur comme un
tournesol. Ses joues ressemblent le velours, comme les pétales doux et tendres. Sa silhouette mince et élancée ressemble à une tige svelte. Ses yeux ont
la couleur d’un champ herbeux au debut d’ été, et ils scintillent doucement
quand elle regarde les plantes dans son jardin. Quand elle sourit, il semble
que toutes les créatures s’arrêtent pour lui admirer. La délicatesse de ses
petites dents blanches fait rappeler d’une rangée d’anthères. Son petit nez,
ses yeux en amande, et son visage ovale mélangent pour créer l’air d’innocence
et de jeunesse, comme un enfant ou un ange.
Elle est vêtu généralement
des robes légères et fluides qui soulignaient la grâce de ses formes. Ses robes
semblent aux pétales d’une rose quand elle tourbillonne, ou même quand elle se
promène dans son jardin. Elle a l’air d’une enchanteresse qui peut faire
pousser des semis avec un mouvement rapide de son poignet mince ou avec un pas
de ses pieds nus. Le jardinage, c’est comme la magie ; on fait apparaître
quelquechose splendide et vivant d’une petite graine qui est plus petit que l’ongle
d’un petit doigt.
Cependant, bien qu’elle
soit exquise, il y a un air mélancholique autour d’elle. Il y a sept ans que ses
parents sont morts d’un accident de feu. Elle avait fait un somme dehors (dans
le jardin chez elle, en ce temps-là) quand un chat a fait tomber un bougie brûlant.
Ses parents étaient mes camarades de classe ; nous avons étudié la
botanique ensemble quand nous avons été à l’université. Même si je n’ai jamais
parlé avec eux, je les ai vus toujours aux cours, et ils avaient semblé
toujours très heureux avec l’autre. La mort de ses parents l’a faite souffrir
beaucoup ; encore aujourd’hui, il y a une ombre triste dans son sourire. Quoique
elle ne me connaît pas bien, j’aime laisser des petits paquets de graine de
belles fleurs pour elle.
Morelle
est presque toujours dehors, sauf quand elle dort ou travaille. Elle travaille
dans son jardin, bien sûr, mais elle a un emploi officiel aussi à une
boutique de fleuriste. Elle disait toujours, « la boutique est le
seul endroit dans le monde où je peux être complètement confortable sous un
toit. » C’est parce qu’elle sent d’être dehors quand elle est dans la
boutique de fleuriste. J’ai visité la boutique à plusieurs reprises et je
pensais qu’elle est très belle, d’une manière un peu sauvage ; il y a un
beau désordre. Le vert sauge de murs fait rappeler des vastes champs. Les
nombreuses plantes débordent la salle. La boutique est ma forêt magique, où des
plantes exotiques et étranges me parlent dans leur langue secrète.
Quand
elle ne fait pas du jardinage, elle aime lire les livres. Elle lit toujours
dans son jardin. Elle aime beaucoup de types d’histoires : des histoires d’héros,
des romans policiers, et des histoires d’amour. Elle aime la poésie aussi,
particulièrement la poésie de Baudelaire. Quelquefois, elle raconte les histoires
à ses plantes avec sa voix mélodieuse. Elle prend toujours un livre quand elle
prend le bus pour aller au travail. Son livre favori est un dictionnaire
botanique de son père, qu’il lui a lit juste avant l’accident de feu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire