jeudi 12 septembre 2013

Julie Simon (Yvette Chua) J3

Yvette Marie E. Chua                                      French 300                                          Nathalie Burle

Une brise fraiche effleure mon visage. Au-dessus de moi, les branches se balancent tranquillement, comme s’ils dansaient une valse élégante avec la brise. Leur danse m’enchante et je ferme mes yeux pour écouter la musique de la nature. Soudainement, j’entends un petit pépiement d’un oiseau et je sais que je ne suis plus seule ; Maman est ici.  Les branches, tout excitées, dansent à sa chanson mais je suis déjà dans un monde diffèrent – un monde dans lequel j’étais avec ma famille.
            C’était l’été de 1997 quand j’ai trouvé un nid d’oiseau sur l’un des arbres dans notre arrière-cour. Ma mère m’a expliqué qu’une famille des oiseaux habite dans ce nid, comme la façon dont notre famille habite dans notre appartement ; le père et la mère travaillent ensemble pour soutenir ses enfants. « Parce qu’ils adorent leurs enfants et ils feraient n’importe quoi pour les protéger » elle me dit pendant qu’elle m’a donnée une grande accolade. Enveloppé par ses bras chaleureux, je me sentais comme il n’y avait rien qui pourrait me nuire.
Chaque jour, je montais une chaise et je pressais mon visage contre la fenêtre pour observer les oiseaux. Je crois que c’est la raison pourquoi mon front est épaté comme un crêpe aujourd’hui. Un matin, ma mère m’a réveillée. « Vas-y ! Ils arrivent ! Vas-y ! » elle a crié. Les grandes mains de mon père m’ont portée à la fenêtre et il m’a mettre au-dessus de ses épaules pour que je puisse regarder les œufs éclosent. Nous avons regardé les minuscules tètes d’oisillons sortir de leurs coquilles en silence, complètement stupéfiés par la beauté de la vie.
Mais après quelques jours, les oiseaux se sont envolés et ont laissé leurs oisillons. La tristesse et la confusion m’accablaient. Ma mère a essuyé mes larmes et elle m’a dit « Ne pleure pas. Les oiseaux ont déjà enseigné tout ce que les oisillons doivent savoir. Bien que les parents soient partis, les enfants emportent toujours leurs parents avec eux. C’est la vie. »
 Je reviens au présent après je me rends compte que l’oiseau a terminé sa chanson. Merci, Maman pour m’aider de le rappeler. Enfin, j’ouvre mes yeux et elle n'était plus la.

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