Yvette Marie E. Chua French
300 Nathalie Burle
Une brise fraiche effleure mon visage. Au-dessus de moi,
les branches se balancent tranquillement, comme s’ils dansaient une valse
élégante avec la brise. Leur danse m’enchante et je ferme mes yeux pour écouter
la musique de la nature. Soudainement, j’entends un petit pépiement d’un
oiseau et je sais que je ne suis plus seule ; Maman est ici. Les branches, tout excitées, dansent à sa
chanson mais je suis déjà dans un monde diffèrent – un monde dans lequel
j’étais avec ma famille.
C’était l’été de 1997
quand j’ai trouvé un nid d’oiseau sur l’un des arbres dans notre arrière-cour. Ma
mère m’a expliqué qu’une famille des oiseaux habite dans ce nid, comme la façon
dont notre famille habite dans notre appartement ; le père et la mère travaillent
ensemble pour soutenir ses enfants. « Parce qu’ils adorent leurs enfants
et ils feraient n’importe quoi pour les protéger » elle me dit pendant qu’elle
m’a donnée une grande accolade. Enveloppé par ses bras chaleureux, je me
sentais comme il n’y avait rien qui pourrait me nuire.
Chaque jour, je montais une chaise et je pressais mon
visage contre la fenêtre pour observer les oiseaux. Je crois que c’est la
raison pourquoi mon front est épaté comme un crêpe aujourd’hui. Un matin, ma
mère m’a réveillée. « Vas-y ! Ils arrivent ! Vas-y ! »
elle a crié. Les grandes mains de mon père m’ont portée à la fenêtre et il m’a
mettre au-dessus de ses épaules pour que je puisse regarder les œufs éclosent. Nous
avons regardé les minuscules tètes d’oisillons sortir de leurs coquilles en
silence, complètement stupéfiés par la beauté de la vie.
Mais après quelques jours, les oiseaux se sont envolés et
ont laissé leurs oisillons. La tristesse et la confusion m’accablaient. Ma mère
a essuyé mes larmes et elle m’a dit « Ne pleure pas. Les oiseaux ont déjà
enseigné tout ce que les oisillons doivent savoir. Bien que les parents soient
partis, les enfants emportent toujours leurs parents avec eux. C’est la
vie. »
Je reviens au
présent après je me rends compte que l’oiseau a terminé sa chanson. Merci,
Maman pour m’aider de le rappeler. Enfin, j’ouvre mes yeux et elle n'était plus la.
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