mardi 10 septembre 2013

Klaudia Kielholz (Annie Lloyd) J2


Aujourd’hui j’essaye d’explorer un nouveau coin de la propriété de ma grand-tante mais mes épaules continuent à m’empêcher. Je les hérite de mon père. Il est allemand donc il occupe trop d’espace physiquement. Moi, je suis si chanceuse d’avoir une largesse aussi intimidante que mon papa. Quel homme n’aime pas quand sa femme ressemble à un joueur de foot américain ?  Et puis, quand mes cheveux blonds sales tombent sur mes yeux verts et ronds, bien, la navigation c’est impossible. Très charmante—je sais. Cette taille est devenue apparente en école primaire. Les autres enfants n’hésitaient pas de m’appeler des noms cruels, et ça m’a vraiment fait de la peine. Sans les autres enfants chez moi, c’était toujours difficile de repartir après les jours spécialement difficiles. Enfin- j’égare. Je n’étais pas complètement solitaire comme petite fille. Ma meilleure amie était la fille de l’employé de mes parents à l’agence de voyage. Elle s’appelait Monique. Tous les deux, nous régnions sur ce petit bureau. Chaque jour après l’école on a promené à l’agence où nous avons joué chaque soir. Monique me connaissait comme personne d’autre. Même maintenant, avec elle en Amérique et moi à Paris, avec un rendez vous par an si nous sommes chanceuses, je la considère ma meilleure amie. Quand j’habitais encore à Bern, avant la fermeture de l’agence, je regardais la petite pièce en rappelant tous nos aventures juvéniles (mais géniales !) 
J’essaye de trouver des connexions forts ici à Paris aussi. Ce but s’avère difficile. Oui, j’ai des nouveaux membres de famille que je ne connaissais pas avant cet héritage, mais ils ne sont pas les plus accueillants comme personnes. Je sais qu’ils font passer leur colère pour ma grand-tante sur moi mais je me sens encore coupable. Bon, je sais que je dois naviguer à vue. Ce n’est pas facile en ce moment mais au moins Paris offert de très bons routes pour aller à vélo. J’adore aller à vélo. La brise dans me cheveux me fait penser à Rapunzel et ses cheveux interminables. Mon père jouait toujours avec mes cheveux quand il m’a lu ce conte de fées en allemand.

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