Yvette Marie E. Chua
French 300 Nathalie Burle
Je cours
dans le couloir vide, le bruit de mes pas résonnent fort. 116… 117… 118 – ah,
je l’ai finalement trouvé. J’ouvre la porte de la salle de classe lentement. Le
crâne dégarni de M. Martin est tourné vers le tableau ; donc, je pousse un
soupir. Mais sans tourner sa tête, il me dit : « Vous êtes encore en
retard, Mlle Simon. C’est la dernière fois, tu comprends ? » Mon
visage rougit comme une pomme et je murmure : « Désolée. » Embarrassée, je m’éclipse dans mon siège.
Quand une journée est aussi belle
comme aujourd’hui, cette salle de classe ressemble à une cellule de prison. Sans
des fenêtres, l'éclairage est sombre et l'air est suffocant. Il y a des
rangées de sièges dans lesquels les élèves sont en train de mourir. Enchaîné à
nos sièges, nous ne pouvons pas parler sans l'autorisation du professeur. Nos nez
enterrés dans les livres, nous sommes tellement habitués à la routine que nous
ne pensons plus. Quel crime avons-nous commis pour nous punir avec un cours sur
la vie de Jean-Jacques Rousseau ? Moi, je suis innocente, je le jure. Donc,
il est juste que j’échappe à mon propre monde.
Je cherche mon sac à dos pour mon cahier qui
est rempli de mes croquis. Au lieu de prendre des notes, je passe du temps en
classe en dessinant ce que je trouve intéressant ; quelquefois c’est
l’homme avec un expression boudeur qui s’assoit en face de moi. La plupart du
temps, cependant, je dessine des caricatures grossières de M. Martin. Pauvre
monsieur, étions-nous qui ont arraché ses cheveux de sa tête? Et des rides de
son front ? Ceux sont a cause de nous aussi ? Je le regarde fixement,
en train de décider comment je veux le dessiner aujourd’hui.
Soudainement,
il arrête d’arpenter, se dirige vers moi, et il me demande : « Et
toi, Julie, qu’est que tu pense de ça? » Tout la pitié que j’avais
pour lui disparu en quelques secondes. Heureusement, la cloche sonne et je fais
mon évasion aussi vite que possible.
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