lundi 16 septembre 2013

Julie Simon (Yvette Chua) J4

Yvette Marie E. Chua                                    French 300                                          Nathalie Burle

Je cours dans le couloir vide, le bruit de mes pas résonnent fort. 116… 117… 118 – ah, je l’ai finalement trouvé. J’ouvre la porte de la salle de classe lentement. Le crâne dégarni de M. Martin est tourné vers le tableau ; donc, je pousse un soupir. Mais sans tourner sa tête, il me dit : « Vous êtes encore en retard, Mlle Simon. C’est la dernière fois, tu comprends ? » Mon visage rougit comme une pomme et je murmure : « Désolée. »  Embarrassée,  je m’éclipse dans mon siège.
            Quand une journée est aussi belle comme aujourd’hui, cette salle de classe ressemble à une cellule de prison. Sans des fenêtres, l'éclairage est sombre et l'air est suffocant. Il y a des rangées de sièges dans lesquels les élèves sont en train de mourir. Enchaîné à nos sièges, nous ne pouvons pas parler sans l'autorisation du professeur. Nos nez enterrés dans les livres, nous sommes tellement habitués à la routine que nous ne pensons plus. Quel crime avons-nous commis pour nous punir avec un cours sur la vie de Jean-Jacques Rousseau ? Moi, je suis innocente, je le jure. Donc, il est juste que j’échappe à mon propre monde.
 Je cherche mon sac à dos pour mon cahier qui est rempli de mes croquis. Au lieu de prendre des notes, je passe du temps en classe en dessinant ce que je trouve intéressant ; quelquefois c’est l’homme avec un expression boudeur qui s’assoit en face de moi. La plupart du temps, cependant, je dessine des caricatures grossières de M. Martin. Pauvre monsieur, étions-nous qui ont arraché ses cheveux de sa tête? Et des rides de son front ? Ceux sont a cause de nous aussi ? Je le regarde fixement, en train de décider comment je veux le dessiner aujourd’hui.

Soudainement, il arrête d’arpenter, se dirige vers moi, et il me demande : « Et toi, Julie, qu’est que tu pense de ça? » Tout la pitié que j’avais pour lui disparu en quelques secondes. Heureusement, la cloche sonne et je fais mon évasion aussi vite que possible.

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