J2 Portrait corrigé
Quelquefois je pense
que si j’étais plus sensée, je n’aurais pas de miroirs dans mon immeuble. Ils empêchent de se concentrer. Quand je
travaille, je les couvre. Je ne peux pas penser à mon œuvre si j’entrevois toujours
mon reflet. Ne supposez pas que je suis narcissique. C’est simplement que je me trouve captée par
l’inconnue qui me fixe.
Regardant
de l’intérieur du miroir est un visage ovale et anguleux. Indépendamment
d’expression, le visage est d’une fée, petit et pointu, avec un nez long mais
discret. Saupoudré à travers le nez et les pommettes j’ai des taches de
rousseurs, qui débordent sur ses épaules. Les cheveux de l’inconnue sont longue
crinière auburn et intenable. Pour cette raison, elle porte toujours les
cheveux en chignon, et pourtant quelques boucles s’évadent.
Sur le peau pâle de
l’omoplate droite est le tatouage d’un loup, imprimé comme les aquarelles sur
la toile. Le manteau de fourrure bleu gris du loup est vif opposé aux
tourbillons magenta et prune qui serve de l’atmosphère d’animal. En contraste
de ma silhouette délicate, le tatouage féroce évoque un air de la fierté trop
rempli de mon corps. Cette fierté sublime est captivante et enchantée.
Mais plus que tout,
c’est les yeux qui me tiennent. Bleu foncé, comme la couleur du ciel après le crépuscule
était expiré, ils me pénètrent, mais pas avec le sentiment tranchant. Ces yeux
capturent avec les picotements que coururent sur mon corps. Ses yeux semblent vides,
mais en même temps ils sont complices, pas de tout naïfs. Ça c’est ce qui est si
effrayant. L’énigme de cette personne dans le miroir est toujours saisissante. Elle
est accablée par les secrets, mais elle possède une determination constante. La
présence de cette figure est puissant mais à la meme fois, si loin d’ici.
Mon café chute de ma
main, se percute au sol et rompt l’enchantement. L’inconnue –le reflet de
moi-même – est seulement un visage vide.
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