mardi 12 novembre 2013

R3 Julie Simon (Yvette Chua)

Yvette Marie E. Chua                                                French 300: R3                                Nathalie Burle

Un cri assourdissant força mes yeux à s'ouvrir. Était-ce juste un rêve? Ma chambre était encore couverte de l'obscurité, m'empêchant de distinguer entre le rêve et la réalité. Le miaulement d'un chat lointain a réveillé lentement mes autres sens, m’indiquant que ce n'était pas un rêve. De plus, le froid glacial me donna des frissons en dépit d'être complètement enveloppée par ma couverture. En face de mon lit, travers la fenêtre blanche en bois, je discerna un réverbère cassé émettre une lumière faible et vacillant. Pendant un instant, une silhouette d’une personne sortait de l’ombre mais elle disparut en un clin d'œil. Je ne savais pas si je l’avais imaginée, mais elle fut dresser mes cheveux sur la tête. La nuit était terriblement calme jusqu’à ce que le silence fût interrompu par le grincement des portes et les pieds traînant des locataires réveillés. J’entendis M. Belland murmurer :
 « Qu’est-il arrivé ?
- Avez-vous entendu ce que j'ai entendu? » dit Mme Beauchamp.
Soudain, je me forçai de quitter la chaleur et le confort de mon lit afin que j’aie pu enquêter sur l’incident. Blottissant tous ensemble, les locataires et moi descendîmes l’escalier rouge en colimaçon qui s’ouvrait sur la cour où nous trouvâmes Mme Dubois toute seule. Restant figée, elle regardait fixement le graffiti sur le mur blanc. En peinture rouge sang, l'écriture cursive dit:
            « Ce que vous chérissez le plus disparaîtra ce soir. »
            C'était évidemment une farce cruelle des garçons qui se moquaient de cette pauvre vieille femme. Mais je me rappelai ce que le concierge me dit la veille au sujet de Mme Dubois – qu’elle avait rencontré ma mère que je croyais être morte depuis deux ans.  Je regardai les yeux pâles en amande de cette vieille femme, la seule personne que j’avais considéré mon amie ici avant la veille. Quels secrets cachait-elle derrière ces yeux nuageux? Je commençais à soupçonner si les autres avaient raison qu’elle est une sorcière. Donc, je lui demandai ce qu'elle avait fait ici toute seule à cette heure. Sans enlever ses yeux du mur, elle me dit avec une voix monocorde :
 « Je m'attendais à Claudine ici.
            - Qui est Claudine ? S'il vous plaît, dites-moi. » je lui demandai.

Mais je déjà perdis son attention. Se rendant compte que son chat disparut, elle commença désespérément à crier son nom. Ce n’était pas juste une farce cruelle, après tout. La panique se répandit comme une traînée de poudre. Tous les locataires appelèrent leurs proches, essayant de vérifier qu’ils ne furent pas prendre. Par contre, je revins à mon appartement, cherchant frénétiquement le journal de ma mère. Il n’était pas ici. Comme les autres, il disparut. Je ne savais pas qui le prit et pourquoi, mais je savais que une chose, j’en fus sûr : ma mère se revint d'entre les morts.

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