Un éclatement m’a réveillé ce matin vers 3 heures. J’ai cahoté de mon lit
et ai jeté un coup d’œil à la ronde. Très désorientée à cause de l’heure, cela
m’a prit plusieurs secondes pour me rendre compte que le bruit est venu de
dehors mon bâtiment. J’ai marché jusqu’au fenêtre en face de mon lit et je l’ai
entrouvert. Quelques mètres plus bas, deux hommes se tenaient debout. Un sac et
tout son contenu sont dispersés sur le plancher. Sans beaucoup de lumière
j’avais de la difficulté à identifier les hommes et les objets au sol. Un des
hommes était plusieurs centimètres plus grand que l’autre mais c’était le petit
qui esquissait les gestes les plus agressifs. Pour la plupart de leur
conversation ils ont essayé de chuchoter, mais j’ai parvenu à déchiffrer quelques
phrases (un des avantages d’un appartement au deuxième étage).
« Je sais que tu as eu un rendez-vous avec
Jean Luc hier soir ! » a dit l’homme le plus petit. L’autre homme a
commencé à balbutier : « Non—ben, oui, mais—vous ne comprenez
pas ! Je n’ai rien dit ! » Le premier homme a baissé sa voix
alors j’ai perdu la conversation. Il parlait pour environ une minute avant de
partir. L’autre homme restait dans la même place, stupéfié. Après quelques
secondes il a commencé à ramasser les affaires sur le trottoir. Sa position lui
donnait un air battu et peur.
Cette interaction m’a complètement confondu. Jean
Luc ? Parlaient-ils de Jean Luc Viril, mon voisin ? Ces pensées ont
remplit mon cerveau pendant que je me recouchais. Je vais essayer de parler au
concierge à propos de cela cet après-midi.
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