mardi 5 novembre 2013

Klaudia Kielholz (Annie Lloyd) J9

Un éclatement m’a réveillé ce matin vers 3 heures. J’ai cahoté de mon lit et ai jeté un coup d’œil à la ronde. Très désorientée à cause de l’heure, cela m’a prit plusieurs secondes pour me rendre compte que le bruit est venu de dehors mon bâtiment. J’ai marché jusqu’au fenêtre en face de mon lit et je l’ai entrouvert. Quelques mètres plus bas, deux hommes se tenaient debout. Un sac et tout son contenu sont dispersés sur le plancher. Sans beaucoup de lumière j’avais de la difficulté à identifier les hommes et les objets au sol. Un des hommes était plusieurs centimètres plus grand que l’autre mais c’était le petit qui esquissait les gestes les plus agressifs. Pour la plupart de leur conversation ils ont essayé de chuchoter, mais j’ai parvenu à déchiffrer quelques phrases (un des avantages d’un appartement au deuxième étage).
« Je sais que tu as eu un rendez-vous avec Jean Luc hier soir ! » a dit l’homme le plus petit. L’autre homme a commencé à balbutier : « Non—ben, oui, mais—vous ne comprenez pas ! Je n’ai rien dit ! » Le premier homme a baissé sa voix alors j’ai perdu la conversation. Il parlait pour environ une minute avant de partir. L’autre homme restait dans la même place, stupéfié. Après quelques secondes il a commencé à ramasser les affaires sur le trottoir. Sa position lui donnait un air battu et peur.

Cette interaction m’a complètement confondu. Jean Luc ? Parlaient-ils de Jean Luc Viril, mon voisin ? Ces pensées ont remplit mon cerveau pendant que je me recouchais. Je vais essayer de parler au concierge à propos de cela cet après-midi.

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