mardi 12 novembre 2013

Francois Dupont (Alessio) J8

Quand je me suis réveillé, j'ai dû faire grincer le sommier de mon lit en me soulevant sur les coudes. Lorsque je me suis redressé sur mon lit et j’ai fait pivoter les jambes, mes pieds nus ont été attaqués par la froideur du plancher en tuile. J'ai bâillé et étendu mes bras au dessus de ma tête, assis en silence, à la réflexion inquiétante de la conversation que j'ai eue avec le concierge hier soir…
Quand je suis retourné chez moi hier soir, après une journée horrible à mon bureau, le concierge s'est emparé de mon coude d’une manière louche et inquiétante. Nous sommes allés dans le coin du rez-de-chaussée, juste à côté d'un pot de géraniums morts que personne n'avait pris la peine de jeter. Il commença à me raconter les événements qui s’étaient passé peu de temps avant mon arrivée.
« J’ai vaqué à mes propres affaires, quand un grand homme masqué dernière ses lunettes de soleil aviateur et son fedora  s'est approché de moi, voulant à tout pris connaître le numéro de ton  appartement ! Bien entendu, j’ai dit que ce n’était pas ses oignons ! Mais le mec m'a giflé sur le visage, en envoyant mes lunettes voltiger sur le plancher. Avant que je puisse me remettre, il a disparu magiquement comme un fantôme. J'ai déjà passé en revue les caméras de sécurité et je crois que ce gars pourrait être l'un des locataires d’ici. Il faut que tu fasses attention Monsieur Dupont ! »

J’en suis resté bouche bée, donc je suis retourné immédiatement à ma chambre, tout en veillant bien à verrouiller la porte.

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