lundi 18 novembre 2013

J8 Mélanie Baudin (Lauren Esrig) corrigé


L’obscurité de la nuit m’a étouffé. Les feuilles attachées aux arbres au dehors de mes fenêtres étaient des monstres qui m’ont menacées. Je bouge à gauche et à droite dans mon lit en essayant de m’endormir, mais mes efforts pour attraper un peu de sommeil étaient futiles. À trois heures du matin, mon petit bataille interne était abandonner et j’ai décidé de faire une promenade autour du quartier pour me calmer. Le silence complèt dans les couloirs et dans l’escalier en colimaçon m’a suivi jusqu’à-ce que le concierge a interrompu mes pensées nocturnes. 
  - <<Mademoiselle Baudin,>> dit le concierge avec un calme curieux, <<pourquoi flânez-vous autour de l’immeuble à cette heure?
  -C’est l’insomnie Monsieur, je voulais me balader un peu pour que je puisse avoir de l’énergie pour le travail demain. 
-Ah, je comprends. 
-Désolé de vous embêter, je sais que c’est bizarre d’être réveillé à trois heures du matin. C’est probablement une rareté de voir une de vos locataires si tôt!
-En fait non. Hier soir M. Marc Pieds-Guimauves avait un rendez-vous avec trois grandes hommes cachés dans des longs manteaux noirs au milieu de la nuit, près de notre porte cochère. 
Il m’a expliqué que ce groupe d’hommes mystérieux et inquiétants avaient donné une mallette lourde et en cuir noir à Monsieur Pieds-Guimauves. Quand je lui ai demandé s’il avaient pu discerner leurs visages, il m’a répondu qu’ils avaient porté des masques pour les couvrir. Il m’a confié aussi que Marc avait eu l’air terrifié quand il était retourné dans l’immeuble avec sa mallette noir.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire