jeudi 21 novembre 2013

Masako Delaroche (Huichao Han) J9 Corrigé


Huichao Han
FREN 300 J9 Corrigé: Un petit incident dans l’immeuble
11/18/2013
Dimanche dernier, notre concierge qui avait toujours un pied en l’air a proposé d’organiser une fête des voisins dans la cour pavée, où chacun préparant un plat de spécialité avait une occasion de faire la connaissance avec les nouveaux voisins. C’était la première fois que j’ai constaté tous les locataires se réunir dans cet appartement; à cause de notre métier très varié, nos vies ne se croisaient pas beaucoup. En plus de ceux que j’avais salués une fois dans le corridor, j’ai distingué deux vieilles dames échanger avec le concierge des nouvelles de source bien douteuse, le patron du bistro que j’avais fréquenté le mois précédent bavarder d’une manière détendue avec un homme grand et musclé possédant l’air d’un élite, et un homme muet qui s’entretenait avec les autres à l’aide d’un carnet et d’un stylo. Je n’ai ni mangé ni parlé beaucoup, parce qu’après une brève conversation avec mes voisins, attirée immédiatement par les chats de Madame Dubois, j’ai passé tout l’après-midi à les poursuivre et les taquiner.
Quand le concierge m’a réveillée avec ses frappements à la porte inquiétants en pleine nuit, il m’a apporté la nouvelle terrible que la moitié de locataires qui avaient participé à la fête commençaient à montrer des symptômes de vertige, nauseé, ou dyspnée. Sans beaucoup réfléchir, prenant un manteau sur les épaules et suivant le concierge de près, je suis descendue en trottant dans la cour, y retrouvant le reste des locataires tous en tenue négligée se rassembler silencieusement dans une ambiance subtile et tendue. Certains avaient du mal à comprendre la situation, d’autres prenaient un air sérieux ou agité, mais personne ne voulait prendre la parole.
« Tout le monde est là? Bien…Désolé de vous déranger à ce moment-là, mais je veux juste m’assurer que chacun ici se sent bien. Les malades ont été déjà transférés dans un hôpital à proximité, donc ne vous inquiétez pas. » le concierge a interrompu ce silence embarrassant.
« On peut rentrer maintenant, Monsieur le concierge? J’aurai un rendez-vous de bon matin demain…
- Ah oui, bien sûr. C’est dommage que ce genre d’intoxication alimentaire se passe dans notre appartement… » murmurait-il.
« Vous êtes sûr que c’est seulement un hasard? Pourquoi j’ai l’intuition d’un accident prémédité?» le propriétaire du bistro a lancé inopinément une interrogation en fixant le regard sur l’homme avec qui il avait causé pendant la journée. Sa question a chassé mon sommeil, me rappelant des secrets inavouables et des relations compliquées dans cet immeuble.

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