mardi 5 novembre 2013

J9 Julie Simon (Yvette Chua)

Yvette Marie E. Chua                                                French 300: J9                                  Nathalie Burle
Un cri assourdissant force mes yeux à s'ouvrir. Était-ce juste un rêve? Je ne sais même pas si je suis éveillée. Ma chambre est encore couverte de l'obscurité, m'empêchant de distinguer entre le rêve et la réalité. Mais le silence de la nuit est interrompu par le grincement des portes s’ouvrant et les pieds traînant des locataires réveillés.
J’entends M. Belland murmurer : « Qu’est-il arrivé ?
- Avez-vous entendu ce que j'ai entendu? »
Soudain, je me force à quitter la chaleur et le confort de mon lit afin que je puisse enquêter sur l’incident. Blottissant tous ensemble, les locataires et moi descendons l’escalier rouge en colimaçon qui s’ouvre sur la cour où nous trouvons Mme Dubois toute seule. Restant figée, elle regarde fixement le graffiti sur le mur blanc :
            « Ce que vous chérissez le plus disparaîtra ce soir. »
            C'est évidemment une farce cruelle des garçons qui se moquent toujours de cette pauvre vieille femme. Mais je me suis rappelé ce que le concierge m'a dit au sujet de Mme Dubois la veille et je lui demande ce qu'elle faisait ici toute seule à cette heure.
            Sans réfléchir, elle m'a dit avec une voix tremblante : « Je m'attendais à Claudine ici.
            - Qui est Claudine ? S'il vous plaît, dites-moi.
            - Mon Dieu, ils l’ont pris ! Ils ont pris mon chat, Minou ! »

            La panique se répand comme une traînée de poudre. Tous les locataires appellent leurs proches. Par contre, je reviens à mon appartement, cherchant frénétiquement le journal de ma mère. Il n’est pas ici. Il a disparu. Je ne sais pas qui l'a pris et pourquoi, mais je sais que une chose, j’en suis sûr : ma mère se revient d'entre les morts.

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